Cours sur la Méthode analyse Merise : MCD - MLD - MCT - Dictionnaire de données - Normalisation - Association - Entité - Modèle
METHODE MERISE
Historique :
de 1976 à 1978 centre technique informatique du ministère de l'industrie :
réflexion, choix des SSI, réalisation
1983 MERISE, Principes et outils TARDIEU, ROCHFELD, COLLETTI.
Principes généraux :
1. Démarche par étapes
2. Découpage en niveaux Conceptuel
- Logique ou organisationnel
- Physique ou opérationnel
3. Formalisme
- Schéma entité / relation
- Schéma opération / événement
4. Outils complémentaires
- Diagramme de flux de données
- Diagramme d'activité diagramme de contexte
- Diagramme de décomposition
- Diagramme de communication
LES ETAPES
1. Le schéma directeur
- Planification
- Priorités
2. Conception globale
- Structure globale du projet
- Choix d'architecture générale : décomposition
- Interfaces entre modules
3. Conception détaillée
- Intégration des éléments fonctionnels
- Spécification technique
- Plan de qualification
4. La réalisation
- Programmation
- Tests techniques
- Documentation technique
5. La validation
- Tests logiques
- Procédures de mise en place
6. La mise en œuvre
- Documentation utilisateur
- Implantation physique
- Transfert de données
- Formation
7. La maintenance
- Evolution
- Correction d'anomalies
LES NIVEAUX
L'organisation par niveaux
Niveau conceptuel
- Modèle conceptuel de données (MCD)
- Modèle conceptuel des traitements (MCT)
Niveau logique ou organisationnel
- Modèle logique des données (MLD)
- Modèle logique des traitements (MLD)
Niveau physique ou opérationnel
- Modèle physique des données (MPD)
- Modèle physique des traitements (MPT)
Recherche des invariants
- Modèle de données
- Modèle de traitement
Indépendance entre les données et les traitements
MODELE CONCEPTUEL DES DONNEES
Concepts fondamentaux
- Entité
- La propriété
- L'identifiant de l'entité
- L'association ou relation
- L'identifiant de l'association
- Collection et dimension
Les règles de vérification
Les règles de normalisation
Les contraintes fonctionnelles
- Les cardinalités
- Les contraintes d'intégrité fonctionnelle (CIF)
Le processus de construction du modèle
L'ENTITE
Une entité est un objet du réel, concret ou abstrait dont on s'accorde à reconnaître une existence propre : doit présenter un intérêt pour la compréhension de la réalité.
Exemples :
Le stand numéro A-8 situé au 3ième étage du bâtiment Océan
L'exposant "Renault"
Une entité est une classe d'individus ayant en commun un ensemble de propriétés.
Représentation graphique :
Une entité sera désignée par un nom, son choix est important
LES PROPRIETES
Une propriété est une caractéristique que l'on perçoit sur une entité ou sur une association entre entités dans le réel.
Une entité est perceptible à travers ses propriétés.
Exemples :
Le salon a lieu d'une date début à une date fin, dans un centre d'exposition.
Un exposant a une raison sociale, une adresse, un correspondant, etc. ....
Une propriété peut être simple
Les mètres carrés d'un stand
Le prix d'un produit
Le mois
Ou composée
La date (jour, mois, année) l'adresse : nom, rue, numéro, code postal, ville.
L'IDENTIFIANT
Un identifiant est une propriété particulière telle qu'il n'existe pas deux occurrences de cette propriété pour lesquelles cette propriété puisse prendre la même valeur.
1. On est souvent amené à créer artificiellement les identifiants :
Numéro de sécurité sociale
Numéro d'immatriculation de voiture
Numéro de stand
Numéro d'exposant
2. La définition d'un identifiant résulte le plus souvent d'un choix de gestion.
3. Il peut y avoir plusieurs propriétés candidates au titre d'identifiant, dans la pratique on en choisira une seule.
Une entité est complètement définie par :
Un nom
Un identifiant
Une liste de propriétés
Chaque fois que l'on veut définir une entité, on devra déterminer son identifiant.
EXEMPLE
L'exposant "Renault" qui a reçu le numéro 021 présent comme fabricant de moteurs
L'ASSOCIATION (OU LA RELATION)
Une association (ou relation) est perçue dans le réel entre des individus
Une association définit une relation entre une ou plusieurs entités
Exemple : L'exposant Renault expose sur le stand A-8
Représentation graphique :
Une association n'a pas d'existence propre, elle dépend des entités qu'elle regroupe
Une association peut être porteuse de propriétés
Pour désigner une occurrence de l'association, il faut désigner les occurrences des entités
qui la composent
Une occurrence de l'association correspond à une et une seule occurrence de chacune des
entités qui la composent
Une association peut être binaire
Exemple : "expose sur" entre exposant et stand
Une association peut être ternaire
Exemple : l'association exposant, stand, salon
Une association peut être n - aire
Le choix d'une association est lié à l'intérêt du concepteur
Stand peut être vu :
soit comme une association entre exposant et salon.
soit comme une entité liée à l'exposant et au salon par des relations
Une association peut être réflexive
Plusieurs relations peuvent exister entre deux entités
Si une association a deux pattes (pas de symétrie) : préciser la signification de chaque patte
IDENTIFIANT DE L'ASSOCIATION
L'identifiant de l'association est obtenu par concaténation des identifiants des entités qui la composent
Exemple : pour l'association Exposant-Stand
l'identifiant de l'association "expose sur" est :
numéro exposant/ numéro de stand
Exemple : pour l'association Exposant-Stand-Salon
l'identifiant de l'association "expose sur" est :
numéro d'exposant / numéro de stand / code salon
Exemple : pour l'association réflexive "filiale de"
l'identifiant de l'association est :
numéro d'exposant / numéro d'exposant
OCCURRENCES DE L'ASSOCIATION
A chaque occurrence d'une relation ou association correspond une et une seule occurrence des entités qui la composent :
LES RÈGLES DE VÉRIFICATION
Règle 1
Une propriété ne peut qualifier qu'une seule entité ou qu'une seule association
Exemple : le numéro de Stand ne peut pas être à la fois une propriété de l'entitéExposant et de l'association Stand.
Règle 2
Toute entité doit être dotée d'un identifiant donc au minimum d'une propriété
Règle 3
Pour une occurrence d'une entité chaque propriété prend une valeur et une seule.
Si un exposant peut avoir plusieurs marques, "marque" ne peut être une propriété d'exposant. On doit créer l'entité "marque"
Règle 4
Pour les associations comme pour les entités une propriété ne doit prendre qu'une valeur pour une occurrence de l'association.
Exemple : un exposant peut exposer à plusieurs salons sur le même stand. la propriété salon ne peut être une propriété de l'association "expose sur"
Règle 5
Pour chaque occurrence de l'entité ou de l'association, il faut au minimum et au maximum une valeur à terme pour chaque propriété
Exemple : la notion de filiale n'a pas de sens pour tous les exposants, donc filiale ne peut être une propriété d'exposant
Règle 6
Une propriété dépendant de plus d'une entité (2 ou plus) ne peut qualifier qu'une association entre les entités correspondantes
Exemple : la propriété numéro de stand qui peut qualifier l'entité Exposant et l'entité Salon est une propriété de l'association entre Exposant et Salon.
Règle 7
Pour chaque occurrence d'une association toutes les entités qui participent à la relation doivent être définies
Exemple : la marque ne participe pas à toutes les relations Stand, certains exposants ont une marque d'autres non
LES RÈGLES DE NORMALISATION
Règle 1
Chaque propriété d'une entité doit dépendre de l'identifiant et de tout l'identifiant de cette entité
Règle 2
Si une propriété dépend de l'identifiant de l'entité qu'elle qualifie mais aussi d'une autre propriété de cette entité cela signifie qu'il y a une entité imbriquée
Règle 3
Toutes les entités d'une association doivent être nécessaires pour définir chaque propriété de l'association
Règle 4
Une propriété d'association doit avoir un sens pour toutes les pattes de la relation.
LES CARDINALITES
Cardinalité d'une entité dans une association : le nombre minimum et maximum d'occurrences de l'association pouvant exister pour une occurrence d'entité.
Cardinalité 1-1 :
Une occurrence d'entité participe une fois et une seule à une association
Toutes les occurrences d'entités participent à une association
Cardinalité 0-1 :
Une occurrence d'entité participe au plus une fois à une association
Une occurrence d'entité peut ne pas participer à une association
Cardinalité 0-N :
Une occurrence d'entité peut participer à plusieurs associations.
Une occurrence d'entité peut ne pas participer à une association
Cardinalité 1-N :
Une occurrence d'entité peut participer à plusieurs associations.
Toutes les occurrences d'entités participent à une association
La dépendance fonctionnelle que l'on appelle contrainte d'intégrité fonctionnelle ou CIF est un cas particulier de relation binaire non porteuse de données et ayant des cardinalices de type ( 1-1, 0-N ) ou ( 1-1, 1-N )
Les contraintes d'intégrité fonctionnelles permettent de simplifier les associations n—aires
CONSTRUCTION DU MODELE :
Interviews
Documents
Acteurs
Flux
Inventaire des propriétés
Épuration des synonymes et des polysémies
Constitution du dictionnaire de données
Recherche des entités
Rattacher les propriétés
Placer les relations
Déterminer les cardinalités
Vérifier le modèle
Normaliser le modèle
Décomposer le modèle
ETAPES DE LA CONCEPTION
Les étapes :
1. Recueillir les informations
Les documents
Les contraintes sur les données
2. Constituer le dictionnaire des données
3. Établir le modèle
Repérer les entités
Attribuer à chaque entité un identifiant, s'il n'existe pas le créer, et compléter le dictionnaire des données
Placer les propriétés dans les entités
Placer les relations
4. Valider
5. Transformer le modèle en schéma relationnel
DICTIONNAIRE DES DONNÉES
1. Établir la liste des données figurant sur les documents existants
Attention aux synonymes :
deux mots différents peuvent exprimer la même propriété (TVA et Taxe) vendeur d'un grossiste parle d'articles et l'employé des stocks parle de pièces
Attention aux polysèmes : même terme, sens différents
2. Éliminer, dans un premier, temps les données calculées
Exemple : "Quantité en stock"
calculée si historique des entrées-sorties de stock non calculée si données permettant d'effectuer ce calcul non mémorisée
3. Éclater les entités composées en propriétés élémentaires :
Prénoms en Prénom 1, Prénom 2 Prénom 3
ETABLIR LE MODELE
1. Repérer les entités en répondant aux questions :
Que gère-t-on?
Quels sont les objets de gestion essentiels de la réalité observée ?
2. Attribuer à chaque entité un identifiant
S'il n'existe pas, le créer et compléter le dictionnaire de données.
3. Placer les propriétés dans les entités en vérifiant :
- qu'à une valeur prise par l'identifiant ne correspond qu'une valeur de la propriété (règle d'énumération)
- que la propriété ne dépend pas d'une autre propriété de entité (règle de dépendance directe)
- que cette propriété n'a pas déjà été attribuée à une autre entité (une propriété se trouve à un seul endroit du modèle)
4. Placer les dépendances fonctionnelles entre entités
5. Placer les autres relations en vérifiant :
- qu'à chaque occurrence d'une relation ne correspond qu'une et une seule occurrence de chacune des entités participant à la relation
- qu'une propriété de relation qualifie complètement l'association des entités liées par la relation (règle de pleine dépendance)
- que dès leur création toutes les occurrences de la relation sont complètes
EXEMPLE : BIBLIOTHEQUE
La Bibliothèque Municipale de Paramé a été créée il y 109 ans et est toujours gérée selon le même principe :
Le directeur est chargé de la gestion de la bibliothèque et de l'achat des nouveaux livres.
Avant d'acheter un livre, le directeur consulte les indices des ventes parus dans différents magazines et la liste des suggestions d'achat des abonnés, ainsi que les fréquences d'emprunt de chaque ouvrage.
Un employé est en charge de la création des cartes d'abonnement, des demandes de prêt et des restitutions. Pour chaque demande de prêt, il vérifie que le demandeur est bien inscrit et à jour de sa cotisation, ainsi que l'ouvrage demandé n'est pas sorti. Si un ouvrage n'est pas disponible, il est possible pour l'emprunteur de le réserver, il ne peut réserver qu'un seul livre à la fois. Dans ce cas, l'employé note le nom du livre et celui du demandeur.
L'employé vérifie les exemplaires à leur retour. Si ceux-ci sont en mauvais état, l'emprunteur doit le rembourser sous peine de radiation.
Un bibliothécaire est en charge de guider et de conseiller les lecteurs dans leur choix. Il est aussi chargé du stockage des livres dans les rayons. Chaque exemplaire à un code d'identification (ISBN).
Remarques :
Ce texte, qui est la synthèse d'observations et d'entrevues, contient un certain nombre d'ambiguïté et peut-être incomplet.
Résultats attendues :
1. Gestion des exemplaires non restitués
2. Listes des ouvrages les plus lus
3. Accès a un exemplaire à partir du titre et du nom de l'auteur
4. Gestion des livres disponibles
PASSAGE AU LOGIQUE
Modèle logique ≡ modèle relationnel
→ passage du modèle Entité/Relation au modèle relationnel
Analogies entre modèle relationnel et notions classiques de fichier :
Une relation est un fichier à structure fixe où :
tous les tuples sont de même taille
(enregistrement de longueur fixe)
tous les tuples ont la même liste d'attributs
(le nombre de rubriques est identique pour tous les enregistrements)
chaque attribut a une taille identique dans tous les tuples
(la longueur de chaque rubrique est fixe pour tous les enregistrements)
Clé d'une relation
Toute relation doit posséder un ou plusieurs attributs qui identifie(nt) sans ambiguïté un tuple, cet(s) attribut(s) est appelé "clé de la relation"
Dépendance fonctionnelle
Une propriété A est en dépendance fonctionnelle avec la propriété B si à une valeur de la propriété A ne correspond qu'une et une seule valeur de la propriété B
Première forme normale (1FN) correspond à la règle d'énumération :
Tous les attributs contiennent une valeur atomique
Deuxième forme normale (2FN) correspond à la règle de pleine dépendance :
Tout attribut n'appartenant pas à la clé ne dépend pas (fonctionnellement) d'une partie de la clé
Troisième forme normale (3FN) correspond à la règle de dépendance directe :
Tout attribut n'appartenant pas à la clé ne dépend pas d'un attribut non-clé
EXEMPLES
1NF :
Attribut prénoms n'est pas en première forme normale :
chaque prénom distingué par un attribut prénom1, prénom2, prénom3...
2NF :
Relation Rl (Fournisseur, Article, Adresse, Prix)
avec "Fournisseur, Article", la clé de la relation et des attributs : Adresse, Prix
relation 1NF, mais pas 2NF → décomposition :
R2(Fournisseur, Adresse) et R3 (Fournisseur, Article, Prix)
3NF :
Relation R1 (Numéro-véhicule, Marque, Type du véhicule, Puissance, Couleur)
Dépendances fonctionnelles :
Numéro-véhicule → Type du véhicule, Couleur
Type du véhicule → Marque, Puissance
Type du véhicule clé pour Marque et Puissance
→ décomposition :
R2 (Type du véhicule, Puissance, Marque)
R3 (Numéro-véhicule, Couleur, Type du véhicule)
PASSAGE DU MODELE ENTITE/RELATION AU MODELE RELATIONNEL
Si règles de construction et de validation du modèle Entité/Relation sont respectées → modèle
Entité/Relation en troisième forme normale :
- les propriétés sont sous forme élémentaire
- à toute valeur prise par l'identifiant ne correspond qu'une valeur de chaque propriété
- chaque propriété d'une relation dépend de la totalité des entités qu'elle relie toutes les propriétés dépendent directement de l'identifiant
Ordre d'application des règles de transformation du modèle Entité/Relation au modèle relationnel :
1. transformer toutes les dépendances fonctionnelles
2. transformer toutes les relations (n, n)
3. transformer en relations les entités
(les entités sans propriétés peuvent être supprimées)
PASSAGE DU MODELE ENTITE/RELATION AU MODELE RELATIONNEL
Dépendances fonctionnelles : relations (l, l / l, n)
Relation hiérarchique (père-fils, A représenté le fils et l'entité B le père) :
Relations (n / n) : (1, n / 1, n) (1, n / 0, n) (0, n / 0, n)
Relations (0, 1 / 0, n), (0, 1 /1, n) ou (0, 1 / 0, 1)
→ se ramener soit au cas dépendance fonctionnelle, soit au cas relation (n / n) :
OBJECTIFS ET CONTRAINTES
Manipulation des données et exécution des tâches traduisent des objectifs ou des contraintes de l'entreprise
dégager les règles :
Règles de gestion
- associées au niveau conceptuel
- décrivent donc le "quoi" de l'entreprise
Règles d'organisation
- associées au niveau organisationnel
- décrivent le "où", le "qui" et le "quand"
Règles techniques
- associées au niveau opérationnel
- décrivent le "comment"
LES RÈGLES DE GESTION
expriment d'une façon :
dynamique en dictant les actions qui doivent être accomplies
statique en détaillant la réglementation jointe à ces actions
origine soit
externe à l'entreprise : lois, règlements ...
interne à l'entreprise : règlements intérieurs, choix de gestion ...
La règle de gestion est
la traduction conceptuelle des objectifs choisis et des contraintes acceptées parl'entreprise
liée aux traitements → règle d'action
liée aux données → règle de calcul
Règle d'action décrit les actions à accomplir :
"Un inventaire doit être dressé périodiquement"
"Tout produit livré sera entré en stock"
"Un contrôle de la gestion des échelons déconcentrés sera mis en place"
"La Centrale d'achats sera libre d'imposer des jours de commande"
Règle de calcul décrit la façon dont doivent s'accomplir les actions :
"La valeur de stockage d'un produit est calculée par la formule du prix moyen pondéré"
"Le salaire de base est égal à l'indice multiplié par la valeur du point"
Exemples de règles de gestion :
DATE
Propriétés :
Année
Mois
Jour
Fonctions :
Format numérique
Format texte
Afficher ( pays; format)
Comparer ( date1 : date2)
Soustraire ( date1 - date2)
Ajouter ( date1 + jour )
Règles de gestion :
1- Le mois est un nombre de 1 à 12
2- le jour est un nombre de 1 à 31
3- Une année a 365 jours sauf si elle est bissextile
PAYS
Propriétés :
Nom
Ancien nom
Code téléphone
Code voiture
Code INSEE
Date de création
Fonctions :
Créer un pays
Afficher un pays
Liste des pays
Mise à jour
Règles de gestion :
1- Un pays créé ne peut être détruit
2- Si un pays change de nom le code est conservé, l’ancien nom est enregistré :
Burkina-Fasso, ex-Haute-Volta
3- Si un pays est transformé en plusieurs pays, de nouveaux codes sont créés, l’ancien nom est mentionné :
Slovaquie, ex-Tchécoslovaquie ou Ukraine, ex-URSS CEI, ex-URSS
LES RÈGLES D'ORGANISATION
traduisent l'organisation mise en place dans l'entreprise afin d'atteindre les objectifs fixés résultent des objectifs
de contraintes externes :
obligation de créer un poste de travail de comptable,
Exemples
"L'état des stocks sera suivi par une gestion informatisée confiée au magasinier"
découle d'une règle de gestion imposant la tenue d'un stock logique
"L'enregistrement des livraisons sera fait en fin de journée"
découle d'une habitude de travail
"Les commandes à la Centrale d'achats ne pourront être passées que le mardi et le jeudi"
traduction en termes d'organisation d'une règle de gestion
LES RÈGLES TECHNIQUES
expriment les conditions techniques de mise en œuvre des tâches
traduisent les solutions techniques mises en œuvre, compatibles avec l'organisation conçue, et visant à atteindre les objectifs
Exemples
"La capacité des mémoires auxiliaires sera d'au moins 30 milliards d'octets"
"Les performances de l'imprimante permettront une édition totale de la paie en moins d'une heure"
"Le système d'exploitation permettra un travail multipostes"
conséquences d'une règle d'organisation telle que :
"Plusieurs postes de travail pourront simultanément consulter l'état des stocks"
RECENSEMENT DES RÈGLES
→ fiches descriptives :
en langage courant : lisible mais peu précise et lourde
Exemple : "Une commande doit toujours être valorisée."
par formule de type mathématique : précise mais obligeant à définir des noms symboliques de données (adaptée aux règles de calcul)
Exemple : (PS)t = [(PS)t-l X Qt-l + (PA)t X Qt]/(Qt-l + Qt)
(exprime que le prix de stockage (PS)t est égal à la moyenne entre l'ancien prix destockage PS)t-l et le prix d'achat (PA )t pondérés par les quantités Qt-1 et Qt par pseudo-code :
permet d'exprimer en les décomposant des règles complexes par autres moyens de description : tables de décision…
RECENSEMENT DES TACHES
Chaque tâche comprend un descriptif des éléments suivants :
- libellé de la tâche
choisi pour l'identifier de manière unique et non ambiguë
- conditions de déclenchement
expriment les événements et leur origine
- résultats produits
finalité de la tâche
- fréquence de la tâche
valeur moyenne ou histogrammes
- durée de la tâche
valeur moyenne ou histogrammes
- règles associées
règles référencées précédemment régissant cette tâche
- commentaires
exemple : difficultés exprimées à l'interview dans l'exécution de la tâche
RECENSEMENT DES DONNÉES
Dresser les listes de données identifiées
→ fiche descriptive comprenant :
nom de la donnée
nom choisi selon habitudes de l'entreprise
définition
libellée en compréhension
structure
alphabétique, numérique, alphanumérique, booléenne
type
calculée (règle de calcul), en série (juxtaposition de plusieurs données), élémentaire
quantification
estimation du nombre de valeurs différentes que la donnée est susceptible de prendre
exemples de valeurs
illustrant la définition
commentaires
référence à des règles de calcul, existence d'autres données ayant des définitions voisines, contrôles de vraisemblance...
niveau
conceptuelle, organisationnelle, physique
date de création
RECENSEMENT DES DONNÉES
Exemple :
DOMAINES D’ACTIVITÉ
Idée :
regrouper des actions présentant entre elles une certaine cohésion, autant par le but qu'elles visent à atteindre que par les règles et les données qu'elles manipulent, de façon à réaliser un découpage du champ de l'étude
Exemple : gestion d'une petite entreprise de restauration
→ 4 domaines :
gestion des stocks de marchandises
suivi de l'activité de restauration
gestion et paie du personnel
comptabilité.
Un domaine d'activité est :
une partie du champ de l'étude à laquelle on peut associer un ou plusieurs
objectifs précis :
opérationnels : automatiser la paie, tenir une comptabilité générale, gérer les stocks, fonctionnels : prévision, suivi, contrôle, planification, ...
décrit par un ensemble d'actions, de règles de gestion et de données
Isoler un domaine d'activité :
regrouper des actions cohérentes entre elles
Exemple : production, contrôle budgétaire, relations humaines...
associer à ces actions un ensemble de règles de gestion.
associer à ces actions un ensemble de données
Exemple : financières, en personnel, en matières premières...
Exemple : la comptabilité est un domaine :
contrôle, mesure, obligation légale
règles de gestion : les règles comptables
MODELISER LES TRAITEMENTS
Un événement est un message adressé ou reçu par le système d'information
Un message peut être
porteur d'information
externe ou interne
Les événements peuvent être synchronisés pour déclencher une opération
Une opération (ou traitement)
produit en sortie des messages
consiste en une suite non-interruptible d'actions élémentaires
Une action élémentaire correspond soit à une
recherche dans la base d'information
mise à jour de la base d'information
insertions ou suppressions d'occurrences d'entité ou de relation
changement de valeur de propriétés
Les changements d'état de la base d'information (ou transitions) sont régis
par des règles de traitement (ou de transition)
par des contraintes dynamiques
Le MCD ne peut rendre compte de toutes les règles :
le MCD décrit les aspects statiques que la base d'information doit toujours respecter
le MCD ne peut pas rendre compte des transitions entre les états successifs de la base
Les règles de traitement figurent dans le modèle conceptuel de traitement (MCT)
Le MCT décrit les règles de transition et exprime des contraintes dynamiques
Le MCT exprime le découpage entre organisationnel et conceptuel (attentes conceptuelles)
risque principal → reproduire le système de traitement existant :
automatiser les tâches manuelles
Le MCT permet de valider le modèle de données
vérifier si les messages entrants dans chaque traitement permettent de mettre à jour correctement la base
vérifier si le MCD possède les propriétés de produire ces messages
MODELISER LES TRAITEMENTS
1. Identifier les règles de traitement
2. Faire l'inventaire des événements-messages
3. Construire le diagramme des messages
échangés par l'organisation avec l'extérieur
échangés par un domaine de l'organisation
échangés par un processus du domaine
4. Ordonner les messages
5. Identifier les opérations
6. Détailler chaque opération
exprimer les règles de traitement de l'opération
vérifier la pertinence du découpage en opérations
les attentes conceptuelles
vérifier que dans une même opération toutes les actions appartiennent à un même processus
identifier les coopérations de processus
spécifier les synchronisations
vérifier que le MCT est bien formé
7. Préciser le contenu des messages
8. Valider le MCD avec le MCT
messages entrants, sous-modèle en mise à jour
messages sortants, sous-modèle en consultation
EXEMPLE
Le système d'information d'une central d'achat
Les principes de gestion clients sont :
Lors de l'arrivée d'une commande, le service commercial vérifie l'état du compte client
Si celui-ci est débiteur, le client est prévenu que la commande ne peut être prise en compte
Sinon, une confirmation de commande est émise indiquant le taux de remise accordé
Le taux de remise accordé pour un article dépend à la fois du client et de la famille à laquelle appartient l'article
Un ordre de préparation est transmis au service planning qui a pour charge de planifier la livraison de la commande
Le délai de livraison moyen est d'un mois
Le mois écoulé, le magasin procède à la préparation de la commande puis déclenche la livraison (peut être partielle)
A chaque livraison un bon (de livraison) est émis indiquant les quantités livrées de chaque article
Les factures ne sont émises qu'une fois la totalité de la commande honorée
EXEMPLE
MCD :Gestion des Commandes - Facturation
EXEMPLE
Le MCD représente certaine règles de gestion :
taux de remise sont fonction du client et du type de produit acheté. De la
une seule facture par confirmation de commande
livraisons partielles : cardinalité (0, n) de CONFIRMATION COMMANDE vers BON LIVRAISON
Règles de traitement :
Règle 1 :
Une commande est prise en compte si le compte client est solvable
Règle 2 :
Dès que le stock mini est atteint, une demande de réapprovisionnement est faite
Règle 3 :
Le délai de préparation d'une commande est d'un mois
Règle 4 :
La facturation est faite une fois la commande entièrement livrée
MESSAGES-EVENEMENTS
DOMAINES
DOMAINES
DIAGRAMME DES MESSAGES
IDENTIFICATION DES OPERATIONS
OPERATION DETAILLEE
Domaine : Servir Client
Processus : Gérer Client
Opération : Confirmation Commande
MCT : Gestion des Commandes
CODE
Opération : Confirmation Commande
Rechercher
Commande (N° client, Date réception, n*{(N° article, Qté commandée)})
Rechercher Client (N° client)
Si solvable alors
Générer N° confirmation
Insérer Confirmation Commande
Pour tout N° article faire
Rechercher Article (N° article)
Insérer Demande de préparation Article (N° article, Qté commandée)
Mise à jour Article (Stock = Stock - Qté commandée)
Si Stock - Qté commandée < stock mini alors
Insérer Rupture (Article)
Finsi
Fait
sinon Insérer refus
Finsi
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